Le 6 juin 2025, Cynthia Erivo livrait au monde son second album studio, I Forgive You. Actrice oscarisée, chanteuse à la voix céleste et femme de cœur, Erivo se révèle ici comme jamais auparavant. Avec ce disque-concept de 20 morceaux, elle tisse une œuvre personnelle, vulnérable et intensément spirituelle. I Forgive You n’est pas seulement une collection de chansons : c’est une démarche de guérison, un parcours intérieur mis en musique.
Conçu sur plus de deux ans, entre les tournages du film Wicked, I Forgive You est né d’un besoin de sincérité radicale. Aux côtés du producteur Will Wells, Cynthia Erivo a choisi une approche artisanale : voix principale non retouchée, instrumentation live, prises en studio minimalistes, presque brutes. L’album est structuré comme un journal intime sonore, divisé en quatre chapitres thématiques entrecoupés d’interludes vocaux.
“Ce projet m’a permis de faire la paix avec certaines parties de moi que j’avais mises de côté.” — Cynthia Erivo
Musicalement, I Forgive You ne s’enferme dans aucun genre. Il brasse les influences :
Pop éthérée, comme sur “Replay” ou “Glowing”
R&B feutré, dans “Worst of Me” ou “Curious Love”
Gospel et soul, notamment sur “Holy Refrain” et “She Said”
Folk orchestrale, avec “Brick by Brick”
Et même des touches de Britpop, yodeling et percussions vocales.
Cette diversité est portée par la voix caméléon de Cynthia, qui explore le souffle, le murmure, l’envolée lyrique comme des nuances émotionnelles profondes.
Le thème du pardon — envers soi-même, envers les autres, envers le passé — irrigue tout l’album. Chaque chanson explore un angle différent :
“Worst of Me” évoque les blessures laissées par une relation toxique.
“She Said” est un hymne queer-féministe de libération sexuelle et spirituelle.
“Holy Refrain” parle de se reconnecter à une foi intime, loin des dogmes.
“Brick by Brick” symbolise la reconstruction de l’amour-propre après un effondrement.
Erivo évite la moralisation. Elle parle de colère, de douleur, de résilience, mais toujours avec une tendresse désarmante.
“Replay” : un single doux-amer, où le pardon est une boucle mélodique qui ne se ferme jamais tout à fait.
“Lift Me” : balade aérienne qui fusionne cordes classiques et R&B moderne.
“In the Quiet” : magnifique chanson dépouillée piano-voix, quasi confessionnelle.
“Last Goodbye” : conclusion orchestrale poignante, traversée d’un souffle d’acceptation.
Cynthia Erivo n’est pas une chanteuse ordinaire. Sa maîtrise du souffle, des silences, de la modulation émotionnelle, rappelle les grandes : Whitney Houston, Eva Cassidy, Lauryn Hill. Sur cet album, elle fait de sa voix un instrument d’introspection autant que de puissance.
La presse a unanimement salué la qualité de l’album :
Billboard le décrit comme “une cathédrale de vulnérabilité”.
The Guardian loue “une œuvre audacieuse qui refuse de choisir entre pop et prière”.
Forbes souligne son “parcours artistique courageux, honnête et profondément inspirant”.
I Forgive You n’est pas qu’un album. C’est une offrande. Cynthia Erivo y dépose son cœur, ses doutes, ses fêlures, et nous invite à faire de même. Dans un monde saturé de bruit, elle propose une écoute lente, honnête et nécessaire. Un chef-d'œuvre de délicatesse.